POURQUOI CE BLOG ?
Bonjour chers amis bloggeurs et africains. Nous sommes au début du second cinquantenaire de notre indépendance et notre continent semble ne pas encore être libre or c’est ce à quoi certains de nos parents se sont battus au prix de leur vie dans les années 1960. Alors aujourd’hui, un an après la célébration fastueuse et en grande pompe de nos cinquantenaires, on se rend compte que la françafrique et toujours présente et que l’Afrique n’est pas encore libre.
C’est fort de cela que la pépinière africaine que nous sommes doit commencer à lutter pour obtenir la liberté, pour nous diriger nous même. Car l’occident ou la civilisation occidentale est partie pour une recolonisation de l’Afrique et est passée de la mission civilisatrice à la mission démocratique et des droits de l’homme. Alors nous avons l’obligation d’échanger , de partager les idées afin que la « communauté internationale » que j’appelle société internationale, nous traite comme des hommes à part entière et non pas comme des sous-hommes incapables de prendre leur destin en main.
C’est à ce débat franc et neutre que je vous invite, vous tous africains du nord au sud, de l’est à l’ouest car plus que jamais l’Afrique doit s’unir et comme une seule personne, elle doit défendre sa liberté qui est inviolable. Aujourd’hui l’occident nous fait comprendre que nous avons extrêmement besoin d’eux or c’est faut. Depuis toujours, ce sont eux qui ont eu besoin de nous et aujourd’hui encore, ce sont eux qu’il faut décoloniser.car voyez vous de 1492 à la revolution industrielle et même à la revolution française, ils sont venus en Afrique pour qu’on aille leur produire des richesses en Amérique car ils étaient incapables. La révolution industrielle survient et ils n’ont plus besoin de l’Amérique mais ils viennent en Afrique pour piller nos terres et piller nos forets. Le 18 juin 1940, à qui Charles De gaulle fait appel lorsque la France est envahie par les nazis ? c’est vrai que d’aucuns pensent que cela ne sert à rein de ressasser ce passer, mais ils ont tord car il ne s’agit pas d’un passéisme revanchard mais plus de barrer la voix au révisionnisme occidental et plus encore de s’appuyer sur cela pour forger une véritable pensée Africaine gage d’une seconde decolonisation. Laquelle decolonisation est d’abord une decolonisation de soi avant d’être une decolonisation vis-à-vis de l’autre. Tout cela pour que nous jeunes africains comprenions qu’il est impérieux de connaitre ces pans de notre histoire. Comprendre que c’est toujours l’Europe qui a eu besoin de l’Afrique et non le connaitre. Comprendre qu’ils ont utilisé ce besoin pour asservir le nègre et le mettre à la place de l’animal. Surtout ne pas ignorer la responsabilité africaine et la véritable introspection qu’il s’agit de faire. Comprendre enfin que c’est sur ces bases la que nous devons expliquer tout ce qui se passe en Afrique actuellement et je vous y invite à ce Débat .
Je suis Ulrich Tadajeu. Etudiant en histoire des relations internationales. Amoureux des débats politiques et soucieux du devenir de notre continent. Ecouter, Négocier, discuter, convaincre, argumenter, Analyser, Résoudre sont les mots les plus utilisés de mon vocabulaire. J’ai beaucoup d’admiration pour Gracchus Babeuf et tous les grands théoriciens communistes et leur courage qui fait que généralement ils triomphent. Mais j’aime plus m’identifier aux veilleurs de notre époque. Parmi lesquels Jean Marc Ela, Achille Mbembe « qui ont été et sont nos inlassables veilleurs et qui, sans cesse, nous exhortent à nous lever et à marcher. Ceux qui consacrent leur vie à guetter-la-nuit et à scruter l’aube. » Achille Mbembe
C’est donc pour faire le Débat, réfléchir et penser l’Afrique qui Gagne pour parvenir à une "Déclosion du monde" ou seconde decolonisation qui entrainerait une prise de conscience de soi et un déplacement pour aller à la rencontre de l’autre sans qu’il ne me sous estime et ne me chosifie. Ceci pour éviter que l’Afrique soit éternellement un continent de passant, une communauté de marcheur mais plus un continent de veilleur qui guette la nuit et scrute l’aube pour nous exhorter leurs frères à se lever et à marcher. Ceci évitera aussi un passéisme revanchard, une émotivité qui ne nous sert pas tout en consacrant une lucidité sur l’Afrique et ses défis futurs.
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