L\'Afrique peut!

L\'Afrique peut!

11 avril 2011 en Cote d'Ivoire

C’est avec un dégout particulier vis à vis de la France que je vous écris cette lettre chers amis africains. Comme vous pouvez le constater nous sommes le lundi 11 avril 2011. Un mardi noir pour nous autres qui avaient mis assez d’espoir et d’attente en cette année 2011. Il faut le rappeler, elle a commencé par des tensions et des effusions de sang un peu partout en Afrique. D’Abidjan à la place tahrir en passant par Tunis, nous avions pensé à l’indépendance et la liberté de l’Afrique pour les 50 prochaines années. Mais les évènements que les médias machiavélico-occidentaux ne font que louer comme une réussite nous remémore au moins deux choses :premièrement, les africains semblent être naïfs et ne comprennent pas ce que signifie la communauté internationale et l’Afrique n’a jamais été libre bien qu’elle soit indépendante sur le papier. Alors on a vu au cour de cette crise ivoirienne le déploiement massif des forces onusiennes, des forces françaises. C’est clair que ce déploiement n’était pas neutre et n’avait aucunement pour objectif de protéger les civils car jamais la France qui s’est beaucoup excité dans ce conflit n’a aimé le nègre. encore moins la communauté internationale qui agit avec la calculatrice et non pas le mouchoir. En effet de l’esclavage à la colonisation, la France n’a cessé de piller l’Afrique ramenant ceux qui la peuple à des sous hommes créant de fait une disparité juridique entre elle et les esclaves par le code noir et les indigènes par le code de l’indigénat. alors chers amis africains, fleurs de l’Afrique cessons d’être naïf de croire que la rance s’est agitée ainsi pour nous caresser dans le sens du poil. Cela l’est encore moins pour la communauté internationale ne jouissant encore d’aucune personnalité juridique mais qui se cache derrière l’ONU pour continuer la pseudo mission civilisatrice. Si cela ne l’est pas En 1946, une pétition est déposée par des militants noirs au Conseil économique et social pour demander l’aide de l’ONU dans la lutte contre la discrimination raciale. Mais l’ONU décrète que cette ségrégation est un problème intérieur aux Etats-Unis et ne relève pas de son autorité. Mais aujourd’hui puisque le nègre est un sous-homme et qu’il ne peut pas se diriger lui même, alors il faut kidnapper Laurent Gbagbo comme un esclave que les nègriers transporteront pour les terres de sucre et autres. Cette communauté internationale aussi était aveugle le 30 mai 1955 lorsque Roland pré débarquait au Cameroun pour exterminer les populations camerounaises ?cette communauté internationale qui aujourd’hui nous parle de Démocratie, de Droits de l’homme comme si ces termes apparaissent aujourd’hui dans le langage diplomatique. On sait que c’est en 1789 que la révolution française introduisait ces termes de démocratie et de droit de l’homme dans la littérature française mais les habitants de ce pays ne pouvaient pas encore le mettre en pratique dans les pays africains parce qu’ils étaient des nègres et ne comprenaient rien à tout cela, mais aujourd’hui puisqu’il faut utiliser ces termes pour réaliser les appétits machiavéliques dans une diplomatie à géométrie variable, on nous fait croire qu’on nous aime trop. Qu’on nous explique ce que fut la colonisation ?ce que fut l’esclavage ?car ce sont les évènements qui ont décimé le plus grand nombre de civil. Alors qu’on cesse de prendre l’africain pour un idiot car ce que les français font à Laurent Gbagbo c’est ce qu’ils feront demain à Alassane Ouattara qui se croit proche de la nation démon et indigne. Je vous invite donc chers jeunes à comprendre les défis qui nous attendent pour les années à venir car le destin de l’Afrique se trouve entre les mains des africains et non pas entre les mains de licorne ou de l’ONUCI car la Démocratie, jamais on ne l’a forcée aux américains encore moins les droits de l’homme quand on sait que ce sont les aspects fondamentaux de leur civilisation. Mais plutôt nous devons faire comme les japonais au 19eme siècle à savoir : « les institutions étrangères dans un esprit africain. » car pour la petite information, Laurent Gbagbo reste un modèle pour l’Afrique qui se veut indépendante et libre car les pillards de la foret étant de retour, l’urgence de la rupture de la françafrique sonne à l’horizon. Voila pourquoi je vous dis chers jeunes, les larmes aux yeux, qu’un jour la France répondra de ces actes qu’elle passe son temps à poser en Afrique. je suis du coup indigné et irrité par le comportement de certains jeunes africains qui pensent que c’est la communauté internationales, qui n’est en Afrique que pour la piller comme la CIA et complices ont fait avec Lumumba en 1961,qui viendra changer notre destin. pour la petite anecdote, voici un peu ce que la France pense et à toujours pensé du nègre « En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n'ayant plus que la moitié de son habit, c'est-à-dire d'un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. " Eh ! Mon Dieu! lui dit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois ? - J'attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. - Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t'a traité ainsi ? - Oui, monsieur, dit le nègre, c'est l'usage. On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l'année. Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me suis trouvé dans les deux cas. C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. Cependant, lorsque ma mère me vendit dix écus patagons sur la côte de Guinée, elle me disait : " Mon cher enfant, bénis nos fétiches, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux ; tu as l'honneur d'être esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par là la fortune de ton père et de ta mère. " Hélas ! je ne sais pas si j'ai fait leur fortune, mais ils n'ont pas fait la mienne. Les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous ; les fétiches hollandais qui m'ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d'Adam, blancs et noirs. Je ne suis pas généalogiste ; mais si ces prêcheurs disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germain. Or vous m'avouerez qu'on ne peut pas en user avec ses parents d'une manière plus horrible. » extrait de Voltaire, "Candide ou l'optimisme", 1759. C’est vrai que l’histoire doit nous permettre d’expliquer un certain nombre de choses. Nous permettre d’ouvrir les yeux et de comprendre ce qui se passe autour de nous. Car si on fait fi de l’histoire pour interpréter les évènements présents, alors on faussera tout et on se trouvera dans la situation ivoirienne.


12/04/2011
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